mercredi 30 janvier 2008

Oukaïmeden, le tour station

Grande classique des habitués de l’Oukaïmeden, à conseiller au printemps, le parcours étant agréable et très varié.
Le refuge du Caf (CLUB ALPIN FRANÇAIS DE CASABLANCA ) à Tacheddirt est un lieu de repos idéal, pour siroter un thé, tout en lézardant au soleil en admirant la vallée et les terrasses verdoyantes.
Au départ de l’Oukaïmeden, prendre le chemin qui traverse le bois des fiancés, franchir le Tizi n'Taratene vers le village d'Amssakrou, remonter la vallée de l'assif n'Imenane vers Tacheddirt. Franchir le col du Tizi n'Ouaddi pour redescendre finalement sur l'Ouka.

mercredi 9 janvier 2008

Larache, l' Antique Lixus


Le site de Lixus est situé sur la rive droite de l'oued Loukkos, à environ 4 km de son embouchure. La ville antique de Lixus est bâtie sur une colline connue chez les habitants de la région sous le toponyme de Tchemich.
La mention la plus ancienne remontant au périple du Pseudo Scylax (IVème s. av. J.-C.), fait de « Lixos » une ville phénicienne. Des indications un peu plus détaillées sont fournies par d’autres textes antiques, en particulier celui de Pline qui place l'un des exploits d'Hércule (la cueillette des pommes d'or des jardins des Héspérides) à lixus et présente Lixus comme la plus ancienne colonie phénicienne de l'occident méditerranéen (XIIème s. av. J.-C.
Si la tradition littéraire situe la
fondation de Lixus au XIIème s. av. J.-C., la réalité archéologique ne permet pas de remonter au-delà du premier tiers du VIIIème s. av. J.-C. Le matériel phénicien recueilli en plusieurs endroits de la ville indique que la ville phénicienne devait occuper une grande partie de l’acropole et ses pentes orientales. Les recherches récentes entreprises dans le sondage du caroubier ont permis de repérer, pour la première fois, des structures d’époque phénicienne. La diversité et la richesse du matériel exhumé à Lixus dénote l’importance du rôle qu’a du jouer la ville en tant que métropole et port ouvert aux circuits commerciaux de Méditerranée.
A partir du 3e s. av. J.-C. la ville de Lixus allait connaître un développement urbain important dont témoigne le quartier d’habitat délimité par l’enceinte maurétanienne.
Vers la fin du premier siècle av. J.-C., la ville de Lixus va assister à une phase de "prospérité" urbaine caractérisée par un souci d'aménagement de l'espace dans la ville. Cette prospérité se manifeste dans la riche décoration des maisons attestées par des restes d'enduit peint découverts sur plusieurs murs et dans les remblais. Sous le règne de Juba II et de son fils Ptolémée, Lixus a connu une période de prospérité et un développement urbain sans précédent qui se manifeste par le complexe du quartier des temples.
A partir de 42 de l’ère chrétienne, sous le règne de l’empereur Claude, Lixus devient colonie romaine, et on assiste à un grand développement économique et urbain de la ville. La pêche et les industries de salaisons ont fait de Lixus une métropole économique en Méditerranée occidentale. De même la richesse de l’arrière pays de la ville a favorisé le développement de l’agriculture. La ville se dote à cette époque de plusieurs monuments publics (théâtre-amphithéâtre, thermes, temples) et des demeures privés richement décorées de fresques et de mosaïques (mosaïque de Mars et Rhéa, mosaïque des trois Grâces, mosaïque d’Hélios).
A la fin du 3ème s. et au 4ème s., la ville se replie sur elle même avec la construction d’une enceinte qui réduit de moitié la superficie initialement habitée.

jeudi 3 janvier 2008

Festival Gnaoua d’Essaouira

Les Gnaoua sont les descendants d'anciens esclaves originaires d'Afrique Noire. Constitués en confrérie à travers le Maroc, les Gnaoua sont des maîtres musiciens (maâlem), des joueurs de crotales, des voyantes, des médiums et des adeptes.À l'heure du festival, Essaouira, ancienne Mogador, s'éveille aux cris des mouettes et s'endort aux sons du Guembri et des qraqebs.
Le festival Gnaoua d’Essaouira attire des visiteurs du monde entier et se tient mi-juin sur la place des fêtes devant Bab Sbaa. Essaouira est méconnaissable durant ce festival - toute la ville vit dans la fièvre gnaoua. Tous les hôtels sont réservés des mois à l’avance, et toutes les chambres qui peuvent être libérées pendant la fête sont louées à prix d’or.