mardi 27 novembre 2007

Sefrou, présentation de la ville

Situé à 38 km au Sud-Est de Fès, Sefrou est une ville entourée de vergers et étagée entre 800 et 900 m d’altitude sur les deux rives de l’oued Aggai, qu’enjambent plusieurs ponts voûtés.
Elle occupe un site séduisant aux confins de la plaine de Fès et des plateaux du Moyen Atlas. Cascades et ruisseaux coulent dans un lit de verdure, grâce aux sources abondantes qui jaillissent à la base des plateaux.
Cette petite ville blanche au pied du Moyen Atlas avait déjà acquis quelque importance au 12ème siècle, grâce à sa situation entre Fès et le Tafilalt. Elle se développa encore un siècle plus tard, lorsqu’elle reçut une forte communauté juive, venue en partie du Sud algérien. L’ancien mellah occupe ainsi une grande partie de la vieille ville murée.
Centre d’artisanat et marché agricole pour les céréales et les fruits. Les cerises de Sefrou sont renommées. Chaque année en juin, la fête des Cerises donne lieu à des réjouissances, chants berbères, danses du pays, fantasia, défilé de chars, sous la présidence de la « Reine des Cerises » et de ses suivantes.

jeudi 22 novembre 2007

Les Saadiens

La récupération des terres perdues et le besoin du pays d’un pouvoir central unificateur étaient les raisons déterminantes qui ont conduit à l’apparition de la dynastie saadienne.
Chérifs issus du Dra au sud du Maroc, ils vont s’illustrer par le combat de l’occupant portugais. C’est ainsi qu’ils acquirent une légitimité qui va les confirmer comme dynastie montante. Vers 1525 les Saadiens prirent Marrakech et entamèrent une série de succès militaire qui va être consacrée par la prise de Fès en 1554. Leur éclatante victoire sur le Portugal dans la bataille de Oued el Makhazine (Bataille des trois rois) en 1578 retenti dans toute l’Europe et la méditerranée orientale et
permit au Maroc de tirer le plus grand profit économique. La mort du monarque Ahmed el Mansour en 1603 préludait la décadence de la dynastie du fait des luttes fratricides et familiales pour le pouvoir.

lundi 12 novembre 2007

Taroudant, histoire de la ville

Bien que connu Taroudant depuis le Haut Moyen Age, Taroudant ne va acquérir tout son importance qu’avec les dynasties almoravides et almohades qui vont en faire une base militaire pour le contrôl de la région du Sous, assurant par la même le commerce caravanier en provenance du sahara.
Taroudant doit surtout son éclat et son développement à la dynastie saadienne. Et c’est le souverain Mohamed al cheikh qui procéda à la rénovation de la capitale déchue et fit ériger la grande mosquée, la medersa et la Kasbah sultanienne et entrepris construction de l’enceinte. Suite à ces travaux la ville prit le nom de son rénovateur "al-Mohammadia".
Le rôle commercial de Taroudant fut à cette époque très important puisqu’elle constituait une étape incontournable dans le commerce qui
reliait le Maroc au Soudan. C'est par le Sous que passaient les produits sahariens acheminés vers Agadir et ensuite vers l'Europe.
Sur le plan militaire, la ville constitua pour les Saadiens un quartier général pour la lutte contre la présence portugaise sur le littoral atlantique marocain.
La prospérité de Taroudant se maintiendra tout au long du XVI ème siècle. Après les Saadiens et en l’absence d’une autorité centrale puissante, la ville allait se soustraire au pouvoir mais finira par passer sous l'égide du sultan alaouite Moulay Rachid en 1669-1670., puis celui du sultan Moulay Ismaïl en 1687.

lundi 5 novembre 2007

Chefchaouene, Le Musée Ethnographique

La grande mosquée « El Masjid El Aadam » a été construite par Mohammed Ibn Ali Ibi Rachid en contiguïté de la Kasbah...
C’est une mosquée à nefs longitudinales relevées par des arcs plein cintre, la salle de prière dispose de quatre portes : la porte principale Bab El Hamraa, Bab El Janayaz, Bab El Wodoua, Bab El Madrassa. Son minaret octogonal représente le style très caractéristique des minarets du nord du Maroc notamment de Tanger et de Tétouan…